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La psychologie des foules
La rubrique Matière à Penser est constituée d'articles d'information. Ces articles ne sont ni des cours ni des textes exhaustifs sur le sujet qu'ils traitent. Ils ont pour but d'éclairer et de présenter des recherches, des théories, des expériences etc. et d'éveiller votre curiosité, à la fois pour la psychologie, mais aussi pour d'autres disciplines, parfois liées, comme la biologie et les neurosciences.
Les articles sont rédigés afin d'être accessibles au plus grand nombre, et dans un grand soucis de rigueur. Vous pouvez réagir aux articles, poser des questions, ou nous signaler des erreurs en nous écrivant ici :
Remarques Matière à Penser
Nous avons tous connu à l'école, un enfant que l'on présentait comme le plus intelligent de la classe. S'il faut bien reconnaître qu'il obtenait souvent les meilleures notes, nous détestions le voir recueillir toute l'attention de notre professeur. Et si justement tout venait de là ? Suffit-il à un professeur de décider qu'un enfant est intelligent pour qu'il le devienne ?
C'est l'inquiétude autant que la curiosité qui poussent Gustave Le Bon, à la fin du 19ème siècle, à se lancer dans l'étude psychologique des foules. La foule n'est plus celle des petits vassaux que des rois puissants et intouchables gouvernaient, la politique s'est étendue à la classe moyenne qui entend bien faire connaître son opinion...
Sommes-nous indépendants de la majorité ? Au sein d'un groupe, sommes-nous capables de nous opposer aux autres membres, même dans une situations où nous savons avoir raison ? Nous pensons tous être indépendants, capable de nous démarquer lorsque cela est nécessaire. Pourtant une fois de plus la psychologie sociale vient remettre en cause cette croyance.
Dans nos sociétés, la plupart des prises de décisions importantes se font en groupe. Nous considérons que c'est un moyen efficace pour nous préserver des dérives extrémistes. Les décisions de groupe sont-elles réellement plus sages, plus prudentes ?
La douleur est une expérience universelle, elle est nécessaire à la survie de l’organisme, elle nous donne des informations sur son état, permet de suivre l’évolution d’un traumatisme et d’évaluer sa gravité.
Nous connaissons tous le traditionnel amnésique au cinéma qui ne se rappelle plus de rien. Mais la plupart de ces films ne traite en réalité que d’un type particulier d’amnésie : l’amnésie rétrograde, appelée aussi "amnésie d'évocation". Mais il existe un autre type bien moins connu d’amnésie, l’amnésie antérograde, ou "amnésie de fixation, qui elle, consiste en une incapacité à former de nouveaux souvenirs.
Vous connaissez tous les cinq sens : la vision, le goût, l’ouïe, le toucher et l’odorat. Et si nous vous disions qu'il existe un "6ème sens", qui n'est ni exceptionnel, ni rare, ni magique, ni le fruit de notre imagination… Un sens si familier et naturel qu’il nous est inconscient… ?
On considère généralement la maladie comme une souffrance... Mais une personne peut-elle aimer sa maladie ?
Ce texte est à la fois un article à part entière et un essai d'introduction aux textes de psychologie clinique que nous présenterons par la suite. La notion de "normalité" y sera très souvent exprimée ou sous-entendue, alors autant commencer par là...
Une secte naissante annonce la fin du monde. Que se passe-t-il lorsque la date fatidique se rapproche, et surtout que font les adeptes lorsque cette date est dépassée ? FESTINGER & Al. se sont introduit dans un petit groupe croyant à une telle prophétie.
Le sous-sol d'une université américaine transformé en prison, 18 étudiants enfermés 24/24h pour une expérience de Psychologie Sociale, pendant 15 jours, sous le regard des caméras et de Philip, G. ZIMBARDO... une expérience qui a trop bien marché...
Avant d'abandonner votre sac sans surveillance sur une table du restaurant, le temps d'aller discrètement aux toilettes : pensez-y...
"De tous les principes de la morale, le plus universellement admis est l'obligation absolue de ne pas faire souffrir un innocent sans défense, qui ne représente aucun danger pour qui que ce soit". Stanley MILGRAM
En vous promenant, vous croisez un(e) inconnu(e), et vous sentez votre coeur qui se met à battre. Vous vous dites : "Est-ce celui, celle, que j'attendais ?" Avant de céder au coup de foudre, lisez donc cette petite expérience menée par VALINS en 1966...